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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 12:25

L'économie en questions
par Caroline Broué et Olivier Pastré
le lundi de 11h à 12h
Economie en questions (l')

@ contact présentation aujourd'hui à venir archives


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Podcast



émission du lundi 6 octobre 2008
Le marché carbone et les politiques européennes de lutte contre le changement climatique



Éloi Laurent, Anais Delbosc et Jean-Marie Chevalier
 © Y.Mandelbaum / RF
Semaine thématique dans les questions d'époque à l'occasion des débats parlementaires à l'Assemblée Nationale autour du projet de loi issu du Grenelle de l'environnement.
Aujourd'hui, notre dossier est consacré au marché du carbone et plus largement aux politiques européennes de lutte contre le changement climatique.
En deuxième partie, nous recevrons Jean-Marie Chevalier, professeur d'économie à l'Université Paris-Dauphine où il dirige le Centre de Géopolitique de l'Energie et des Matières Premières, pour son livre Les 100 mots de l'énergie (Que sais-je?, 2008).

Invités

Anais Delbosc.  Responsable du Club Tendances Carbone à la Mission Climat de la Caisse des Dépôts.

Éloi Laurent.  Economiste à l’OFCE (Centre de recherche en économie de Sciences-po). Il enseigne à Sciences-po, Stanford University et au Collège des hautes études européennes (La Sorbonne). Auteur de La nouvelle écologie politique (Seuil, sept.08).





des livres à découvrir


Jean-Paul Fitoussi, Eloi Laurent
Nouvelle écologie politique : économie et développement humain
Seuil - 25 septembre 2008

Le niveau de vie moyen de l’humanité a davantage augmenté entre 1990 et 2000 qu'entre l'an I de notre ère et 1820. Plusieurs milliards d'individus sont ainsi sortis de la misère ou sont sur le point de s’en extraire. Une nouvelle loi de Malthus semble cependant s'imposer : compte tenu de la fragilité des équilibres environnementaux, nous serions désormais trop nombreux à être trop riches et bien portants. Après 200 000 ans de lutte contre les forces de la nature, l'homme aurait acquis sur elle un tragique ascendant et devrait renoncer au développement économique : devant la malédiction de la prospérité, des voix nombreuses appellent à l'interruption de la croissance et à la suspension du progrès. Nous croyons au contraire qu'il est possible de poursuivre sur le chemin du développement humain sans sacrifier les écosystèmes terrestres à condition d’élever notre niveau d’exigence démocratique. L’égalité écologique est la clé du développement durable.

-Quatrième de couverture-


Aurélien Bernier
Le climat, otage de la finance ou Comment le marché boursicote avec les droits à polluer
Mille et une nuits - 20 août 2008

L'alerte a été lancée par les scientifiques : un profond changement climatique est en train de s'accomplir, qui inquiète les populations. Ces prévisions alarmantes obligent les hommes politiques et les pouvoirs économiques à se positionner. Dans l'esprit de bon nombre de citoyens, il serait temps de passer à une phase qui marquerait une rupture réelle avec la société productiviste négatrice de l'environnement. Or, dans l'esprit des dirigeants, il est au contraire temps de tirer profit de la crise environnementale.
De fait, la finance s'est déjà emparée de la crise environnementale et la « valorise ». Derrière les émissions de CO2 que tout le monde ou presque affirme vouloir diminuer, dans le cadre du fameux protocole de Kyoto, a été taillée sur mesure une « solution » pour les industriels et les investisseurs : le boursicotage des « droits à polluer ». Comme si le marché était à même de remplir les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre... Nouvel étage de la finance internationale, des marchés où s'échangent les « droits à polluer » sont depuis peu en activité.
Plus de dix ans après l'entrée en vigueur de Kyoto, il est crucial d'analyser les conséquences de la « finance carbone ». L'auteur décrit pour la première fois les coulisses d'un secteur émergent, promis à un avenir radieux, jusqu'aux krachs certains : spéculatif et écologique.
-4e de couverture-


Bernard Perret
Le capitalime est-il durable?
Carnetsnord - 16 octobre 2008

Quels changements devons-nous consentir pour affronter la crise écologique ? Nos initiatives rappellent la « drôle de guerre », tant l’activisme bureaucratique masque la catastrophe imminente. Ce que nous appelons « croissance économique » est en effet fondé sur l’énergie à bon marché, l’accumulation d’objets matériels et la destruction de la nature. Si nous ne mettons pas fin nous-mêmes à cette fuite en avant, les lois physiques s’en chargeront.
Le développement durable doit être au cœur de l’action collective. L’ampleur des menaces invite à revisiter les éléments fondateurs de notre système économique : propriété, valeur et bien-être. Pour produire nos conditions d’existence et sauvegarder le monde commun, nous devons de toute urgence nous comporter en copropriétaires responsables. Nous redonnerons alors à l’économie son premier sens, celui du verbe « économiser ».
Telle est la guerre qu’il faut mener : être plus performants tout en consommant moins. Une telle équation suppose un retour de l’État sur le devant de la scène. C’est à lui de fixer un cap aux acteurs économiques. Les solutions techniques (énergies nouvelles, écologie industrielle…) ne pourront nous tirer d’affaire que si nous subordonnons la logique marchande à la survie de l’humanité. L’économie de demain appelle une création de valeurs. À situation inédite, imaginaire nouveau.
- quatrième de couverture -


Hervé Juvin
Produire le monde : pour une croissance écologique
Gallimard. Collection Le Débat - 13 mars 2008

Quelles sont les perspectives économiques ouvertes par la crise écologique actuelle, à l'échelle du prochain quart de siècle ? La réponse ne se trouve pas dans le scénario communément admis du « développement durable », montre Hervé Juvin, à partir d'une analyse aussi fouillée que vivante des données du problème.

La conclusion de ce tour de la planète est sans appel : il va falloir se mettre à produire, à brève échéance, l'ensemble des biens considérés comme « naturels », y compris l'air que nous respirons et l'eau que nous buvons. Mais cette contrainte représente un formidable levier de croissance.

Nous sommes devant une « nouvelle révolution industrielle » dont l'enjeu n'est autre que de produire le monde.

- 4e de couverture -


Jean-Marie Chevalier
Les 100 mots de l'énergie
PUF. Que sais-je ?, n° 3815 - 17 septembre 2008

Alors que le prix du barril de pétrole ne cesse de battre des records, cet ouvrage offre une synthèse pratique et claire au travers de 100 mots clés autour des questions énergétiques d'aujourd'hui et de demain.

- présentation de l'éditeur -


des revues


Revue d'économie financière - la finance carbone n° 83
mars 2006
numéro dirigé par Christian de Perthuis

Voir le site

La Revue d’économie financière, fondée en 1987 par l'Association d'économie financière fait figure de référence dans son domaine et a pour objectifs :
- d’être un instrument de dialogue entre les universitaires, les chercheurs et les professionnels de la finance et de la banque ;
- de contribuer à l’animation et à la discussion indispensables à la réflexion et à la cohésion de la profession financière et bancaire.
La Revue d’économie financière publie 4 numéros par an. La plupart des numéros sont consacrés à un thème précis. Elle diffuse ainsi les travaux et les réflexions des meilleurs spécialistes, dirigeants de grands organismes internationaux ou d'équipes scientifiques, universitaires, banquiers, agents de change ou assureurs, agences financières auprès des ambassades de France…
La REF s’intéresse à tous les sujets traitant de l’économie financière au sens large. Le terme « d’économie financière » est vaste, et recouvre tous les aspects financiers de l’économie : à la fois la finance d’entreprise et la finance de marché, mais aussi l’histoire financière, les aspects technologiques et sociaux de l’industrie bancaire, la politique monétaire…
- Présentation de l'éditeur -


les liens à parcourir


> Page de Eloi Laurent

Présentation des thèmes de recherche de Eloi Laurent et lien avec les publications de L'OFCE en libre accès


> La Mission Climat de la Caisse des Dépôts

La Mission Climat de la Caisse des Dépôts est un centre d’analyse et de recherche sur l’économie du carbone.
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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 12:23
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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 12:16
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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 13:53
  Les pieds sur terre
par Sonia Kronlund
du lundi au vendredi de 13h30 à 14h
  Pieds sur terre (les)

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Podcast


 
 
émission du lundi 29 septembre 2008
Chantage à l’emploi chez Peugeot Motocycle : la suite

 

 
  • Où nous retrouvons les ouvriers des usines de scooter Peugeot à Mandeure (Doubs). Chronique d’une fermeture annoncée et non avouée.

    Un reportage de Charlotte Bienaimé
    Réalisation : Jean-Christophe Francis
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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 11:42
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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 12:15

 
 

 
  > Rapport à Nicolas Sarkozy de René Ricol

Le 2 septembre dernier, dans le cadre de la Présidence française de l'Union européenne, l'ancien Président de la Fédération internationale des experts comptables (IFAC), a remis au Président de la République son rapport sur la crise financière. Retrouvez le ici en intégralité (Pdf).

 

 
  > Blog d'un trader débutant

Tenues depuis l'été 2005 par "un cadre de base", ces pages se font l'écho de quantité de sujets financiers, notamment pratiques, et proposent ici en trois parties un documentaire très intéressant d'Elie Cohen, intitulé "Bulles, krachs et rebonds" et diffusé début juillet sur Arte.

 
 

 
  > La crise en images. Les Echos

De la fermeture de deux "hedges funds" Bear Stearns en juin 2007 à la faillite de Lehman Brothers et à la reprise de Merrill Lynch le week-end du 13 septembre, diaporama très instructif en 24 étapes.

 
 

 
  > Revue de Unes. Le Nouvel Observateur

Autre diaporama, cette fois des premières pages de grands quotidien du monde entier après la faillite de la banque Lehman Brothers.

 
 

 
  > Alan Greenspan sur ABC news

Ce fut l'une des déclarations les plus reprises ces derniers jours : celle de l'ancien président de la Banque centrale américaine qui estime que "La crise financière actuelle est la plus grave depuis 50 ans et probablement depuis un siècle."

 
 

 
  > Challenges

Grâce à la déclaration volontaire de mise sous faillite déposée par Lehman Brothers à la justice de New York, le magazine économique propose en exclusivité la liste des créanciers de la banque.

 
 

 
  > Alternatives économiques

Gros plan sur les mécanismes de la mondialisation financière grâce à une série d'articles le plus souvent payants et classés par thème.

 
 

 
  > La crise financière vue par L'Humanité

Le dossier spécial du quotidien communiste regroupe articles, analyses, éditoriaux et tribunes.

 
 

 
  > L'Expansion

Dans son café de l'économie, le mensuel propose en ligne une actualité fréquemment renouvelée avec une présentation des plus lus, plus commentés, mieux notés et appelle les internautes à réagir.

 
 

 
  > Fonds monétaire international

La Une du site du FMI n'a quasiment pas varié en cette mi-septembre affichant constamment la prévision d'un redressement progressif en 2009.

 
 

 
  > Courrier International

Pour suivre en français quelques échos de la presse mondiale. Avec aussi des dossiers réservés aux abonnés.

 

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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 12:08
vv
'économie en questions
par Caroline Broué et Olivier Pastré
le lundi de 11h à 12h
  Economie en questions (l')

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Podcast


 
 
émission du lundi 22 septembre 2008


 

 
George Soros

 
  George Soros et Michel Zlotowski
 © M.Chalandon - Radio France
George Soros est un financier milliardaire américain, né le 12 août 1930 à Budapest (Hongrie). Il est devenu célèbre pour ses activités de spéculation sur les devises et ses activités de philanthropie. Il est à l'origine des hedge funds apparus dans les années 1970. Il est actuellement président de Soros Fund Management et de l'Open Society Institute.

Sommaire

L'émission: Rencontre avec George Soros, président du Soros Fund Management et fondateur d’un réseau mondial de fondations philanthropiques, notamment dans le domaine des droits de l’homme. Auteur de La vérité sur la crise financière (Denoël, 11 septembre 08).
(Traduction Michel Zlotowski)

  Invités

 
George Soros.  Président du Soros Fund Management et fondateur d’un réseau mondial de fondations philanthropiques.

 
 

  Chronique d'Olivier Pastré

 
La crise de 1882
 
 


           
des livres à découvrir
 

 
 

 
Georges Soros
La vérité sur la crise financière
Denoël - 11 septembre 2008
 

La crise des subprimes et l'éclatement de la bulle immobilière sont-ils les premiers symptômes de la plus grave crise économique que le monde ait connue depuis 1930 ?
George Soros en est persuadé. C'est donc l'urgence de réagir qui a dicté ce livre, véritable bréviaire anticrise. Les racines du mal remontent aux années 80 et au triomphe du fondamentalisme de marché. La Vérité sur la crise financière démontre combien ce modèle est dangereux et trompeur.
En détaillant point par point le déroulement de la crise, George Soros rend enfin compréhensible l'enchaînement d'erreurs qui a abouti à la situation actuelle. Fort de son expérience des marchés et avec un vrai talent de pédagogue, il donne une explication limpide du mécanisme de la crise et de ses implications.
Dans la lignée des tendances les plus novatrices de la théorie économique, il accorde ainsi une place fondamentale à l'influence des anticipations et des présupposés des acteurs financiers sur l'évolution des marchés. Bien souvent, les modèles économiques négligent presque entièrement la faillibilité des spéculateurs mais aussi des régulateurs, d'où les errements actuels.
Analyse clairvoyante et incisive de la crise actuelle, regard à la fois profond et critique sur les fondements mêmes du système capitaliste : c'est bien l'un des meilleurs connaisseurs du système financier international qui nous explique ici de quoi demain sera fait.

- 4e de couverture -

Traduit de l'anglais par Nicolas Wronski

 

 
George Soros
Pour l'Amérique contre Bush
Dunod - 2004
 

Dans cet ouvrage, le célèbre financier international réfute l'unilatéralisme américain, ainsi que la politique internationale menée par l'administration de G. Bush, qui se sert des événements et du traumatisme provoqué par le 11 septembre 2001. Il défend plutôt l'idée que les Etats-Unis doivent redevenir le modèle de coopération mondiale, un rôle suivi à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

 

 
Soros, George
La crise du capitalisme mondial : les risques d'un krach planétaire
Plon - 1998
 

Raisons et conséquences de la crise financière , fournissant toutes les clés de cette crise : la globalisation, la libre circulation des capitaux et la croyance aveugle dans les lois du marché


           
les liens à parcourir
 

 
 

 
  > la fondation Soros

L'Open society Institute, créé à l'initiative de l'homme d'affaires américain George Soros, est une fondation au rôle essentiel dans la préparation du cadre dans lequel se sont déroulées les Révolutions des ex-républiques soviétiques. Elle fait bien sûr l'objet d'intenses crtiques de la part des Russes. A travers les ONG qu'elle finance, la fondation est présente - entre autres - en Géorgie, en Ukraine et en Kirghizie.

 
 

 
  > La crise jusqu'où ? Dossier de franceculture.com

Un peu plus d'un an après l'éclatement de la bulle des subprimes, la 4e banque d'affaires américaine a déposé son bilan. Beaucoup considèrent cette faillite de Lehman Brothers et ses conséquences comme un tournant quasi historique. Analyses, réactions et sélection de livres et de liens.

 
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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 13:37
CLIQUE SUR LE LIEN CI DESSOUS:

La crise financière, l'ouragan Ike, l'élection de Tzipi Livni... toutes les infos de la semaine en images.

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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 13:33

http://www.ladepeche.fr/content/photo/biz/afp/une/photo_1221542721888-3-0_w350.jpg

LEMONDE.FR avec AFP | 20.09.08 | 19h29  •  Mis à jour le 20.09.08 | 19h31

'administration américaine met 700 milliards de dollars (491 milliards d'euros) sur la table pour enrayer la grave crise de confiance des marchés financiers. Le plan de l'administration Bush reçu au Congrès vendredi soir, et diffusé samedi 20 septembre au Capitole, donne autorité au gouvernement pendant deux ans pour récupérer des actifs liés à des emprunts hypothécaires, qui sont à la racine de la crise financière. Selon le document de l'administration, le plan aurait une durée de deux ans, mais le Trésor pourrait garder en son nom les actifs récupérés aussi longtemps que nécessaire. En outre, seules des institutions financières ayant leur siège aux Etats-Unis seraient concernées. Enfin, l'administration demanderait au Congrès la permission d'embaucher des gestionnaires de fonds pour gérer les créances douteuses dont elle entend soulager les banques.

Les parlementaires semblent avoir été convaincus de la nécessité d'engager ces sommes sans précédent, correspondant à la fourchette qu'avait laissé deviner le secrétaire au Trésor Henry Paulson. A une quarantaine de jours de la présidentielle, le plan pourrait cependant être ralenti par les dissensions entre l'administration républicaine du président George W. Bush et la majorité démocrate du Congrès. "C'est une bonne base pour un plan qui peut rapidement stabiliser les marchés", a déclaré l'influent sénateur démocrate Charles Schumer, regrettant toutefois qu'il n'y ait "aucune protection apparente pour les contribuables ou les propriétaires immobiliers". M. Paulson a prévu de passer le plus clair du week-end en réunions avec les élus pour tenter d'aplanir les différends. M. Schumer avait indiqué vendredi que l'objectif était d'adopter le texte en urgence, dans la semaine, alors que les parlementaires veulent suspendre leurs travaux au plus vite pour partir en campagne avant les élections parlementaires et présidentielle du 4 novembre.

Samedi, M. Bush a défendu l'importance des sommes engagées. "Je suis convaincu que cette approche audacieuse coûtera beaucoup moins aux familles américaines que l'alternative" consistant à ne pas intervenir, a-t-il affirmé, brandissant la menace de suppressions d'emplois "massives", d'une dégradation continue du marché immobilier et d'un tarissement des prêts à la consommation.

Ce plan a été communiqué au terme d'une folle semaine marquée par la panique puis l'euphorie des Bourses, avec des interventions en cascade de l'administration Bush, qui a assisté au dépôt de bilan de la banque d'affaires Lehman Brothers et nationalisé l'assureur AIG, sans compter toute une série de mesures de portée plus immédiate, destinées à rassurer et à favoriser la liquidité des marchés.

 

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20 septembre 2008 6 20 /09 /septembre /2008 13:00


L'économie en questions
par Caroline Broué et Olivier Pastré
le lundi de 11h à 12h
  Economie en questions (l')

  @ contact présentation aujourd'hui à venir archives


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émission du lundi 8 septembre 2008
L'économie américaine à l'heure de la présidentielle

 

 

 
  Philippe Aghion et Jacques Mistral
 © Y.Mandelbaum - RF
Après la tenue ces deux dernières semaines des Conventions des partis démocrate et républicain aux Etats-Unis, la campagne présidentielle commence vraiment. Et l’économie va y occuper une place de premier rang. Hier le secrétaire au trésor Henry Paulson a dévoilé un plan de sauvetage de la finance américaine qui prévoit notamment la mise sous tutelle des deux agences de financement de crédit à l’habitat, Fannie Mae et freddie Mac, preuve supplémentaire que la crise de l’immobilier n’a pas fini de faire sentir ses effets.
Au-delà de cette crise, c’est à la situation de l’économie américaine au terme des deux mandats de Georges Bush que nous allons nous intéresser aujourd’hui.
De quoi l’économie US a-t-elle besoin ? Que proposent les deux candidats en lice pour la présidence, Barack Obama et John McCain ? Va-t-on vers une 3e révolution américaine, après les révolutions libérale et néoconservatrice ?


  Invités

 
Jacques Mistral.  Professeur d'économie sprécialiste des Etats-Unis, directeur des études économiques à l’Institut français des relations internationales (Ifri), ancien conseiller financier à l'ambassade de France à Washington, auteur de La troisième révolution américaine (Perrin, aout 2008).

 
Philippe Aghion.  Professeur d’économie à Harvard, membre du Conseil d'analyse économique.


 
   
 


           
des livres à découvrir
 

 
 

 
Jacques Mistral
La troisième révolution américaine
Perrin - aout 2008
 

L'Amérique est désorientée, la présidence de George Bush considérée comme l'une des plus désastreuses de son histoire. Où peut aller l'Amérique, partant de là ? Où peut-elle nous entraîner ?
L'Amérique, aujourd'hui, est une fois de plus à la recherche de son destin. Des attaques terroristes au fiasco de la guerre en Irak, du fossé désormais abyssal entre riches et pauvres à la crise financière, sans oublier les divisions idéologiques exacerbées par l'équipe Bush, tout a tourné au cauchemar depuis sept ans.
Mes fonctions à Washington puis mon année à Harvard m'ont donné l'opportunité de vivre en direct le déclin de l'ultralibéralisme et du conservatisme. Mais tout autant d'observer sur le terrain et d'analyser avec les meilleurs experts sur quelles bases commençait déjà à se reconstruire l'Amérique.
C'est cette " troisième révolution ", après celles de Roosevelt puis de Reagan, que ce livre ausculte : retour de l'Etat, prise de conscience écologique, réveil des idéaux démocratiques, stratégie inédite de lutte contre les difficultés économiques, voilà ce qui se joue bien sûr à l'élection présidentielle de 2008, mais davantage encore sur les quinze ans à venir.
-Présentation de l'éditeur-

 
 

 
Jean-Marie Chevalier, Jacques Mistral, dir
La raison du plus fort : les paradoxes de l'économie américaine
R. Laffont - 2004
 

Dix économistes français démontrent que la puissance économique américaine, basée sur sa supériorité technologique, une recherche de qualité, une réactivité et un optimisme sans faille n'est pourtant pas à l'abri de ses paradoxes. Son endettement, son déficit, ses scandales financiers et son approvisionnement énergétique incertain sont potentiellement explosifs au niveau national et international.

 
 

 
Paul R. Krugman
L'Amérique que nous voulons
Flammarion - août 2008
 

« Quelques mois après l'élection présidentielle de 2004, j'ai subi des pressions : je devais cesser de passer mon temps à critiquer l'administration Bush et les conservateurs en général. " Les urnes ont parlé ", m'a-t-on dit. Avec le recul, cette élection apparaît comme l'ultime exploit du conservatisme de mouvement avant sa chute.

Quand Bush est entré à la Maison-Blanche, ce mouvement s'est enfin trouvé en mesure de contrôler tous les leviers du pouvoir, et s'est vite révélé inapte à gouverner, pratiquant des politiques contraires aux intérêts de la grande majorité des Américains : une poignée de super-riches et un certain nombre de grandes entreprises ont quelque chose à gagner à la montée de l'inégalité, à la suppression de la fiscalité progressive, à l'abrogation des droits de succession et de l'État-providence.

Mais des évolutions de fond ébranlent leur tactique politique. La principale, c'est que l'électorat américain, pour le dire crûment, devient moins blanc. Les sondages suggèrent qu'en matière de politique inférieure le centre de gravité de l'électoral s'est nettement déplacé vers la gauche depuis les années 1990 et que la race est une force en perte de vitesse dans un pays qui, réellement, devient de moins en moins raciste.

Le conservatisme de mouvement a encore l'argent de son côté, mais cela n'a jamais suffi. On peut raisonnablement imaginer qu'en 2009 les États-Unis auront un président démocrate et une majorité démocrate au Congrès. Mais cette nouvelle majorité, que doit-elle faire ? Elle doit, pour le bien du pays, suivre une politique résolument progressiste. Réduction de l'inégalité et expansion de la sécurité sociale, lancement d'une assurance maladie universelle. Soit un nouveau New Deal ! »

Paul Krugman éclaire magistralement les raisons du naufrage américain - la fin des valeurs démocratiques et de la prospérité - en examinant de manière décapante un siècle d'histoire politico-économique. Il propose des mesures indispensables à la juste répartition des richesses et à la renaissance d'une classe moyenne.

- 4ème de couverture -
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