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Lundi 29 novembre 2010 à 20:40 sur Arte
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Pour devenir propriétaire d'un snack avec son amoureux Sokol, Lorna, jeune femme albanaise vivant en Belgique, est devenue la complice de la machination de Fabio, un homme du milieu. Fabio lui a organisé un faux mariage avec Claudy pour qu'elle obtienne la nationalité belge et épouse ensuite un mafieux russe prêt à payer beaucoup pour devenir belge. Pour que ce deuxième mariage se fasse rapidement, Fabio a prévu de tuer Claudy. Lorna gardera-t-elle le silence ? Prix du scénario Cannes 2008.
Film de Luc et Jean-Pierre Dardenne (France/Belgique, 2008). Scénario : J.-P. et L. Dardenne. 105 mn. Inédit. Avec Arta Dobroshi : Lorna. Jérémie Renier : Claudy. Fabrizio Rongione : Fabio. Alban Ukaj : Sokol. Spirou : Morgan Marinne.
Genre : coup de poing.
Déjà deux fois Palme d'or (pour Rosetta et L'Enfant), les frères Dardenne maintiennent le cap avec un suspense moral de haute volée autour d'une immigrée clandestine albanaise prise au piège de ses calculs (mariages blancs en chaîne) et, surtout, de la mafia de Liège. Mais les précédents films des cinéastes suivaient tous un même schéma rédempteur, leurs héros avaient la possibilité de remonter d'un abîme d'abjection morale où ils avaient d'eux-mêmes plongé, poussés par leur situation sociale. Leur trajectoire était nette.
Ici, rien de tel. Le Silence de Lorna bascule dans l'inconnu et l'imprévisible à la faveur d'une ellipse foudroyante et des dégâts irréparables qu'elle entraîne - en drogué supplicié, cherchant un peu de sollicitude et d'affection derrière le trompe-l'oeil le plus déshumanisé, Jérémie Renier est bouleversant.
L'obsession des Dardenne a un jour été formulée ainsi par Luc, l'un des deux frères : montrer comment l'être humain ressent, à un moment donné, le besoin d'un lien avec l'autre qui ne soit pas de l'ordre de l'utilisation. La question est plus que jamais d'actualité, appliquée à l'immigration coûte que coûte, sur fond d'inégalités sociales vertigineuses, de concurrence effrénée entre les individus. Mais cette fois, au bout d'un suspense haletant, avec truands et trafics nauséeux, le malaise et l'hébétude prévalent. Dans ce nouvel état des lieux du monde, même la rédemption n'est plus ce qu'elle était.
Il y a parfois une scène décisive à partir de laquelle on est acquis à un film. Dans le cas du nouveau Dardenne, ce serait plutôt une ellipse. Sidérante. Une bombe à retardement (on n'en dira pas plus) qui déprogramme le récit auquel nous ont préparés La Promesse, Rosetta, Le Fils et L'Enfant, tous apparentés par un même schéma rédempteur. Les précédents héros des frères Dardenne avaient la possibilité de remonter d'un abîme d'abjection morale où ils avaient d'eux-mêmes plongé, souvent poussés par leur situation sociale. Leur trajectoire était nette.
29/05/2010 - 35s
06/12/1998 - 26min31s
17/05/1968 - 51s
24/02/1992 - 02min27s
30/08/1994 - 02min15s
24/05/1965 - 07min58s
09/04/1990 - 02min03s
07/03/1997 - 21s
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Quand on se demande quelle est la source de quelque chose, cela signifie que l'on recherche son origine. Pourquoi rechercher l'origine de la croissance économique ? Bien sûr, parce que tous les pays courent après et souhaitent obtenir la croissance économique la plus élevée possible. Identifier les sources de la croissance sera donc notre premier objectif dans ce paragraphe. Mais quand nous aurons vu comment la croissance peut advenir, nous devrons nous demander si on a bien raison de courir après cette croissance, autrement dit ce qui pourrait, ou devrait, limiter cette poursuite.
D'où vient la croissance économique, c'est-à -dire comment expliquer l'augmentation des quantités produites ? Il faut remonter bien sûr aux facteurs de production, capital et travail, et surtout à l'efficacité de leur combinaison repérée par la productivité. Ensuite, nous essaierons d'évaluer la proportion dans laquelle chacun des facteurs intervient.
On a vu dans la section précédente à quel point le capital était une source essentielle de la croissance. Nous allons maintenant étudier plus précisément son rôle dans la croissance. Nous commencerons par étudier les effets de l'investissement, c'est-à -dire de l'augmentation du stock de capital, sur la croissance. Nous verrons ensuite que, parce que l'investissement vise souvent à mettre en œuvre le progrès technique, celui-ci joue donc, in fine, un rôle essentiel, en particulier dans la transformation des structures économiques et sociales.
En principe, vous savez depuis longtemps ce qu'est un investissement. C'est un mot de la langue courante, mais malheureusement, il n'a pas forcément le même sens en économie et dans le langage de tous les jours, ce qui provoque parfois des erreurs de raisonnement ou de compréhension. Heureusement, vous avez déjà étudié, en classe de première, l'investissement, en particulier dans le cadre de la comptabilité nationale. Vous pouvez donc utilement vous reporter à votre cours de première.
Traditionnellement, on dit que l'investissement est un facteur de croissance, c'est-à -dire qu'il est un des éléments à l'origine de la croissance économique. Mais l'affirmer ne suffit pas, encore faut-il comprendre pourquoi. Autrement dit, quels sont les mécanismes qui expliquent que les investissements favorisent la croissance ? La réponse ne sera pas la même à court et à moyen terme, et nous verrons aussi que les investissements publics peuvent jouer un rôle spécifique.
Documentaire (01h28min) - Date de sortie : 06/10/2010
Confrontés à la faillite de leur entreprise de lingerie, des salariés tentent de la reprendre sous forme de coopérative. Au fur et à mesure que leur projet prend forme, ils se heurtent à leur patron et à la réalité du marché...
CRITIQUE télérama
Scop ou pas Scop ? Leur entreprise de lingerie féminine, pas loin d'Orléans, est en dépôt de bilan et les employés s'interrogent. Pourquoi pas une « société coopérative de production » ? Pourquoi ne pas prendre en main leur destin ?... Bien sûr, certains sont résolument contre. D'autres hésitent : il leur faudra verser « au moins » un mois de salaire au pot commun. Ça signifie quoi, ce « au moins » ? Les plus convaincus expliquent, discutent, argumentent. En dépit des craintes, chacun se met à rêver : au chômage évité, à un avenir possible, encore...
C'est cette utopie que filme Mariana Otero, sans le lyrisme du Duvivier de La Belle Equipe : le Front populaire est loin, désormais. Mais avec une sorte de ferveur simple, de délicatesse complice. Tout au long des semaines qui précèdent le « grand jour » - celui où l'on saura si la Scop est viable -, elle observe le fatalisme qui se mue, peu à peu, en cohésion. Cette petite entreprise qui, comme tant d'autres, fonctionnait par « clans » s'unifie, songe à innover (des couleurs plus vives pour leurs soutiens-gorge et leurs strings, des modèles plus audacieux pour reconquérir le marché), au point même de s'opposer à une contre-proposition du patron, qui leur offre de rester un « associé extérieur » ! Et puis, hasard ou coïncidence, un gros acheteur leur retire sa clientèle. Et les banques, toujours promptes à n'aider personne, se retirent du jeu. Au revoir, Scop ! Bye-bye, utopie !...
Soudain, au lieu de pleurer ou de gronder, les cinquante futurs chômeurs de cette entreprise définitivement foutue se mettent... à chanter. Comme dans un film de Jacques Demy. «Alors, adieu lingerie / D'hier et d'aujourd'hui / Ribambelles de satin / Jolis rubans de dentelle / Soutiens-gorge et culottes / C'en est fini de la Scop... » Révolte douce qui finit sur un espoir : d'autres, un jour, réussiront là où certains ont échoué... Moment mélancolique et magnifique.
Pierre Murat
Télérama, Samedi 09 octobre 2010
En VF
au cineville
Minatec, centre de recherche en nanotechnologie à Grenoble, 24 septembre 2008. F. PASCAL / SIPA
Les nanotechnologies sont-elles dangereuses? C’est en tout cas un sujet chaud sur lequel la notion de risque n’est pas encore bien définie. Un débat piloté par la Commission nationale du débat public (CNDP) a mis en lumière ce mardi «un consensus sur la nécessité» de les recenser et de fournir «une information large, précise et continue».
Par ailleurs, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) conduit avec le ministère de la Santé un projet européen, Nanogenotox, depuis le mois de mars sur ce sujet. Quels sont les risques des nanotechnologies? Pour l’instant, les chercheurs tâtonnent sur la question. Mais la potentialité d’un danger pour l’homme et pour l’environnement se dessine.
La nanotechnologie est la suite logique du processus de miniaturisation. On a commencé à créer des composants électroniques de plus en plus petits. «Il a fallu inventer des approches de miniaturisations», explique Aurélien Bancaud, chargé de recherche au CNRS. Du bricolage microscopique en d’autres termes. «On sait faire des montres à l’échelle microscopique, on pourra en faire à l’échelle nanométrique, c’est l’idée de cette évolution dans le domaine technologique», poursuit-il. Le nanomètre est de l’ordre du milliardième de mètre. En parallèle, des techniques de fabrication par des méthodes de chimie ont permis de produire des «nanoparticules».
Les nanoparticules et les nanotechnologies sont deux voies qui convergent dans le même sens. «Comme on arrive à assembler de manière hétérogène de nouvelles particules, qui n’existent pas dans la nature, par des méthodes de chimie, on ouvre le champ des possibles de manière incroyable», pointe Aurélien Bancaud.
Dans de nombreux objets de la vie courante. L’afsset a recensé 246 produits manufacturés: de la brosse à dents, au sel, en passant pas des ours en peluche et la raquette de tennis. De son côté, la CNDP table sur 800 objets de la vie courante. Certains tissus peuvent en contenir pour éviter les odeurs. De même, «des crèmes solaires possèdent de l’oxyde de titane encapsulé dans de l’oxyde d’aluminium», observe Fabien Thomas, directeur de recherche au CNRS.
L’amiante est un exemple. «Il est composé de nanoparticules naturelles et pourtant, si on en respire trop, c’est dangereux pour la santé», poursuit Aurélien Bancaud. Cependant, toutes les nanoparticules ne doivent pas être logées à la même enseigne.
Les chercheurs sont prudents sur les risques. «Ce qui n’est pas réactif, n’est pas toxique, or les nanoparticules sont très réactives. Elles représentent donc une toxicité potentielle», déclare Fabien Thomas. Le premier danger serait que ces nanoparticules puissent entrer dans les cellules de l’organisme. «Nous n’avons aucune certitude, mais il se pourrait que celles qui se trouvent dans les crèmes solaires pénètrent à travers la peau», poursuit-il.
De même que pour l’organisme humain, rien n’est encore prouvé de ce côté. Mais l'Afsset parle du problème de largage dans l’environnement. «A force de lavage, les vêtements anti-odeurs libèrent dans la nature les nanoparticules et les poissons les incorporent», confirme Fabien Thomas. Avec moins de dix ans d’expérience dans ce domaine, il est difficile d’avancer de manière assurée les risques réels. Il faut rendre obligatoire la traçabilité et son corollaire l’étiquetage.
| C'est quoi la nanotechnologie? dailymotion.com |
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http://www.lepost.fr/article/2010/11/06/2295029_dans-le-cochon-tout-est-bon-ou-les-ressources-insoupconnees-de-cet-animal.html
Source: http://blog.slate.fr/globule-et-telescope/2010/11/03/dans-le-cochon-tout-est-vraiment-bon/