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3 juin 2007 7 03 /06 /juin /2007 19:26
 
Lagarde est confrontée au projet de réforme de la PAC
LE MONDE | 31.05.07 | 14h53  •  Mis à jour le 31.05.07 | 14h53
BRUXELLES BUREAU EUROPÉEN

Christine Lagarde, ministre de l'Agriculture et de la pêche. | REUTERS/BENOIT TESSIER

 Christine Lagarde, ministre de l'Agriculture et de la pêche.

Christine Lagarde, la nouvelle ministre française de l'agriculture, devait rencontrer, jeudi 31 mai à Bruxelles, les membres de la Commission européenne qui examinent déjà les modalités d'une prochaine réforme de la politique agricole commune (PAC).

 

Le "bilan de santé" de la PAC, qui devrait être finalisé en 2008 sous la présidence française de l'Union, devait figurer au menu d'une première rencontre avec Mariann Fischer Boel, la commissaire chargée de l'agriculture.

En dépit des réserves françaises, celle-ci souhaite généraliser le système des aides directes aux revenus, et leur découplage de la production, dans l'esprit de la réforme adoptée en juin 2003. Autre mesure perçue avec méfiance à Paris, Mme Fischer Boel envisage d'amplifier le transfert des fonds dévolus à la PAC traditionnelle vers les dispositifs de développement rural, financés à parité par les Etats membres. Elle veut aussi relancer le débat sur un plafonnement des subventions versées par exploitation (à 300 000 euros par an).

Le système de mise en friche obligatoire pourrait être assoupli. "Les vieux instruments doivent être réexaminés", dit un proche de Mme Fischer Boel. Un mécanisme de sortie des quotas laitiers d'ici à 2015 est ainsi à l'étude.

La Commission entend limiter les mesures de stockage et d'intervention, qui ont conduit à la constitution d'énormes réserves de céréales. Enfin, elle prépare la suppression, en 2013, des aides à l'exportation de produits agricoles, telle que promise, au grand dam de la France, par l'Union européenne en cas d'accord au sein de l'Organisation mondiale du commerce sur la libéralisation des échanges.

Mme Lagarde devait aussi rencontrer Peter Mandelson, le commissaire chargé du commerce, alors que Nicolas Sarkozy menace de mettre son veto à tout compromis commercial de nature à déstabiliser la PAC.

P. Ri.
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3 juin 2007 7 03 /06 /juin /2007 19:21
Denis Godet, membre du Conseil d'analyse économique
"L'exonération de charges sur les heures supplémentaires a des effets pervers"
LEMONDE.FR | 31.05.07 | 16h12  •  Mis à jour le 31.05.07 | 17h02

Denis Godet est membre du Conseil d'analyse économique du premier ministre et professeur au Conservatoire national des arts et métiers. Il a écrit Le Courage du bon sens : pour construire l'avenir autrement (Odile Jacob).

La réforme des heures supplémentaires va-t-elle permettre de "travailler plus pour gagner plus" ?

Oui, par définition. Mais l'idée, que j'avais formulée à partir de 2002, a été déformée. Au départ, il y a le constat que les 35 heures n'ont créé aucun emploi et ont appauvri la France, qui recule. Les Français travaillent, en moyenne par habitant, trois semaines de moins que la moyenne européenne. Notre niveau de vie, en PIB par habitant, est rattrapé par nos voisins. La question est : comment sortir des 35 heures par le haut ?

 

 

Un coût estimé à cinq milliards d'euros

"Nous sommes tombés dans le puits des 35 heures, qui ont coûté 20 milliards d'euros. Cela nous coûte quatre fois moins cher d'en sortir que d'y être entrés. Au pire", estime Denis Godet. Selon Les Echos du jeudi 31 mai, "la suppression des 65 % de cotisations (45 % employeur, 21 % salarié) sur les quelque 900 millions d'heures effectuées actuellement représenterait à elle seule plus de 5 milliards d'euros".

Le ministère de Bercy est en train de chercher des arbitrages et pourrait privilégier la suppression de l'intégralité des charges salariales, CSG comprise, estime le quotidien économique.


J'ai fait une proposition, partant du principe que l'intérêt bien compris des cigales est qu'il y ait le maximum de fourmis actives. Il fallait qu'on ait plus d'heures supplémentaires dans certains secteurs, où il y a un besoin. Par exemple le bâtiment, où les employés travaillent au noir le samedi matin, avec la connivence de l'employeur. 50 % des Français ne sont pas imposés. Les employés et les salariés n'ont pas de raison d'être imposés sur leur temps libre. Donc, c'est normal psychologiquement que les heures supplémentaires, au-delà de 35 heures, ne soient pas imposables pour le salarié. C'est du "black officiel".

Là où l'idée a été déformée, c'est quand, n'entendant que le mot "défiscalisation", on a rajouté l'exonération de charges patronales. Cela coûte très cher et a un tas d'effets pervers.

Quels sont ces effets pervers ?

Des augmentations fictives, d'abord, c'est-à-dire des augmentations de salaire déguisées en fausses heures supplémentaires. L'idée est : "Je veux bien vous augmenter mais cela me coûte moins cher de le faire avec des heures supplémentaires, que vous n'effectuez pas." L'autre gros effet pervers est que, dans les secteurs où il n'y a pas de pénurie de main- d'œuvre, au lieu d'embaucher quelqu'un de nouveau qui était sur le pavé, on sera tenté de faire travailler plus ceux qui travaillent déjà. Ce sont des effets évidents. 

Ces effets pervers sont sources de fraude. Donc sources de contrôle bureaucratique. Cela renforcera le "modèle soviétique" français, comme l'appelait Jacques Lesourne (prospectiviste et ancien directeur du journal Le Monde).

Ces effets pervers font-ils de la défiscalisation des heures supplémentaires une mauvaise réforme ?

Il faut expérimenter. Et le gouvernement va devoir négocier avec les partenaires sociaux. Il va devoir lâcher des choses. Les partenaires sociaux vont demander le maintien des charges patronales, pour financer le social, ce qui est normal. Sauf peut-être dans le cas des cadres qui travaillent à la journée. Il va falloir adapter, secteur par secteur, entreprise par entreprise.

Que va-t-il rester de la réforme des heures supplémentaires inscrite dans le programme du candidat Sarkozy ?

Symboliquement, on va revaloriser le travail. 40 % des Français souhaitent travailler pour gagner plus. Ils pourront le faire. Les 60 % restants qui sont contre, libre à eux de ne pas le faire.

Avec la défiscalisation, les employeurs ne seront-ils pas tentés d'en imposer à des employés qui n'en veulent pas ?

On n'a pas dit qu'il fallait les imposer. Mais j'irai même plus loin. Je suis pour qu'on permette la pluriactivité : un salarié va faire des heures supplémentaires dans une autre entreprise. Je prône aussi le cumul emploi-retraite.

Un salarié peut-il ou pourra-t-il refuser les heures supplémentaires ?

On doit pouvoir refuser les heures supplémentaires. Evidemment, si vous refusez, vous serez moins bien noté et moins bien vu par l'employeur. Mais c'est normal que la promotion se fasse en fonction du mérite et de l'effort.

Certains salariés, qui ont un parent à charge par exemple, ne sont-ils pas empêchés de faire des heures supplémentaires, sans être pour autant moins méritants ?

Absolument. D'ailleurs, j'étais pour qu'on propose une réduction du temps de travail aux parents de jeunes enfants et aux gens qui ont un parent à charge. Il y a de très fortes inégalités devant le temps libre, aussi fortes que les inégalités de revenus.

Au fond, l'essentiel n'est donc pas de travailler plus ou moins, mais de faire du sur-mesure ?

Oui. Il faut négocier branche par branche, entreprise par entreprise. Il serait dangereux de se comporter comme Martine Aubry avec les 35 heures. Sinon, on fait une réforme aveugle. Boire de l'eau c'est vital, mais si on en boit trop, on peut en mourir. Une bonne idée, quand on la pousse trop loin, peut devenir une mauvaise idée.

Propos recueillis par Alexandre Piquard
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3 juin 2007 7 03 /06 /juin /2007 19:15
 
L'Etat doit 5,2 milliards d'euros à la Sécurité sociale
LE MONDE | 31.05.07 | 15h04  •  Mis à jour le 31.05.07 | 15h04
 
La précision, apportée dans le bilan de l'Etat, ne manque pas de sel : la dette de l'Etat à l'égard des organismes de Sécurité sociale s'élève à 5,257 milliards d'euros fin 2006.

 

Selon le compte général 2006 de l'Etat, qui a été détaillé, le 30 mai à Bercy, l'Etat doit 412 millions d'euros à la Caisse nationale d'allocations familiales au titre de l'allocation adulte handicapé et 255 millions au titre de l'allocation de parent isolé ; 373 millions à la Caisse nationale d'assurance-maladie des travailleurs salariés au titre de l'aide médicale d'Etat et 118 millions au titre de l'allocation spéciale d'invalidité. Les exonérations de cotisations sociales, dont l'ampleur a été critiquée pendant la campagne, représentent un total de charges à payer de 3,22 milliards d'euros, le reste - 875 millions - étant constitué de dettes de fonctionnement.

L'importance de ces dettes devrait conforter FO, longtemps gestionnaire de l'assurance-maladie, dans son analyse traditionnelle des causes du déficit de la "Sécu". Et pourrait raviver les craintes des syndicats et du patronat de voir l'Etat puiser dans les excédents attendus en cas de fusion de l'Unedic avec l'ANPE et d'étatisation de ce régime paritaire. L'annexe du compte général de l'Etat précise en outre que les engagements de retraite, seuls, représentent près des trois quarts des engagements hors bilan de l'Etat (1 255 milliards au total). Pour les pensions des fonctionnaires de l'Etat et des militaires, ils sont évalués à 941 milliards d'euros au 31 décembre 2006, soit 53 % du PIB. Sur ce total, près de 60 % concernent des fonctionnaires de l'Etat déjà à la retraite.

Les besoins de financement actualisés du régime de retraite des agents de l'Etat, c'est-à-dire la somme des déficits futurs sur la très longue durée, sont évalués à 423 milliards d'euros à l'horizon de 2106. Ceux des régimes spéciaux - SNCF, RATP, fonds social des ouvriers des établissements industriels de l'Etat, invalides de la marine et mineurs - atteindraient 230 milliards d'euros à la même date.

Claire Guélaud
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2 juin 2007 6 02 /06 /juin /2007 18:50

Lhermine.mouche@wanadoo.fr

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2 juin 2007 6 02 /06 /juin /2007 18:30

Bon courage les filles !

Bon courage les garçons !

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2 juin 2007 6 02 /06 /juin /2007 18:27
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2 juin 2007 6 02 /06 /juin /2007 18:23
Portfolio
Les sorties cinéma du mercredi 30 mai
LEMONDE.FR | 29.05.07 | 17h03   •  Mis à jour le 29.05.07 | 19h27
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2 juin 2007 6 02 /06 /juin /2007 18:20
 
Bruxelles s'inquiète de la politique budgétaire de Paris
LE MONDE | 02.06.07 | 12h30  •  Mis à jour le 02.06.07 | 13h48
Bruxelles, Bureau européen

Le commissaire aux affaires économiques et européennes, Joaquin Almunia, mercredi 16 mai 2007 à Bruxelles. | REUTERS/THIERRY ROGE

Le commissaire aux affaires économiques et européennes, Joaquin Almunia, mercredi 16 mai 2007 à Bruxelles.

Le ministre de l'économie, des finances et de l'emploi, Jean-Louis Borloo, est attendu de pied ferme, lundi 4 juin au Luxembourg, par ses collègues de la zone euro inquiets des intentions budgétaires de la France. Le commissaire chargé des affaires économiques et monétaires, Joaquin Almunia, va, selon ses proches, profiter de la réunion de l'Eurogroupe pour rappeler à la France ses engagements à l'égard du pacte de stabilité. "Je ne connais pas d'exception à la validité de (ces) normes ; elles doivent s'appliquer chaque jour", a-t-il averti vendredi 1er juin.

 

 

Lors de sa visite à la Commission, mercredi 23 mai, Nicolas Sarkozy avait, au grand dam de M. Almunia, confirmé son intention de prendre ses distances avec les règles européennes : "Je suis bien obligé de réfléchir à un véritable choc économique et fiscal pour que la France parte à la conquête de ce point de croissance qui lui manque", avait-il dit, demandant à être jugé "en fin de quinquennat", soit en 2012, sur les déficits et l'endettement français. Ce discours est dans la ligne des propos de campagne de M. Sarkozy, mais il a placé la Commission en état d'alerte, à l'heure où les autorités européennes se réjouissent du bon fonctionnement du pacte depuis sa refonte au printemps 2005.

A ce titre, l'ancien gouvernement français avait promis de ramener les comptes à l'équilibre et la dette en deçà de 60 % du produit intérieur brut à l'horizon 2010. "La France ne peut pas ignorer que le pacte a été réformé, il est plus intelligent, plus souple, mais il existe des lignes rouges : en période de vaches grasses, il faut poursuivre la réduction des déficits", indique un collègue de M. Almunia. Soucieux de voir respecter le "volet préventif" du pacte, Jean-Claude Juncker, le président de l'Eurogroupe, appelle à "ne pas répéter l'erreur" qui consisterait, comme par le passé, à ne pas faire des économies en périodes de vaches grasses comme lors du boom Internet.

L'exigence vis-à-vis de Paris est d'autant plus forte que la zone euro affiche une forme inédite depuis six ans. Les treize pays de la zone euro ont enregistré au premier trimestre une croissance de 0,6 %, soit une tendance de 3 % sur un an. D'après M. Almunia, ce rythme "vigoureux" est désormais "supérieur au potentiel" de la zone. Or en dépit de ce contexte favorable, Paris rechignait déjà avant les élections à réduire d'au moins un demi-point son déficit structurel cette année, comme le lui demandait la Commission, en vertu du pacte. Et ne risque pas de rentrer dans le rang cette année : d'après le ministre du budget Eric Woerth, le déficit devrait se stabiliser aux alentours de 2,4 % en 2006, soit au niveau de l'an passé.

Les responsables européens craignent que la France ne face cavalier seul, ce qui serait de nature à fragiliser, selon eux, la crédibilité européenne du nouveau président français : "On ne peut pas réclamer une meilleure gouvernance économique et prendre ses distances à la première occasion avec le seul instrument de gouvernance collective", explique un haut responsable bruxellois. D'après les dernières estimations de la commission, début mai, le déficit moyen de la zone euro ne dépasserait pas 1 % du PIB cette année, puis 0,8 % en 2008. Surtout, l'Allemagne, qui avait fait exploser le pacte ancienne formule avec la France, a changé d'attitude sous Angela Merkel. Elle est en train de redevenir la référence à suivre.

La première puissance de la zone affiche une décrue spectaculaire de son déficit - passé en deux ans de 3,3 à 0,6 % de son PIB. Les ministres des finances devraient d'ailleurs décider, mardi 5 juin, de clore la procédure pour déficit excessif ouverte à son encontre en 2002. Et même l'Italie de Romano Prodi, qui reste avec le Portugal le seul pays encore concerné par ce dispositif, semble être en mesure de ramener son déficit sous le seuil de 3 % du PIB cette année.

Au-delà de leurs coûts pour les finances publiques, les milieux européens s'interrogent enfin sur l'opportunité de certaines mesures annoncées par Paris, pour relancer la demande. Les plus optimistes considèrent que l'élection de M. Sarkozy, et ses différentes initiatives, ont d'ores et déjà dopé le moral des particuliers. Comme lors de la nomination de Lionel Jospin au poste de premier ministre, en 1997, l'indicateur d'opinion des ménages de l'Insee a connu un bond en mai. Mais certains projets, font valoir les plus sceptiques, pourraient s'avérer contre productifs. Parmi les mesures épinglées figurent les déductions fiscales sur les intérêts d'emprunt immobilier : "Il existe sans doute des dépenses plus vertueuses", dit un commissaire : "Le vrai problème, ce n'est pas la demande, c'est l'offre, il y a besoin de rehausser l'offre des entreprises françaises dans la compétition mondiale." Beau sujet de discussion lundi soir entre M. Borloo et ses collègues.

Philippe Ricard
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2 juin 2007 6 02 /06 /juin /2007 18:14
 
Plus de 100 000 manifestants anti-G8 attendus à Rostock
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 02.06.07 | 11h54  •  Mis à jour le 02.06.07 | 12h02

Des manifestants anti-G8 à Rostock, le 2 juin 2007. | AFP/JOHN MACDOUGALL

 
 
Des manifestants anti-G8 à Rostock, le 2 juin 2007.

A 13 heures, le 2 juin 2007, le cortège s'est mis en branle en direction du port de Rostock, aux cris de "No G8". | AFP/JENS KOEHLER

 
AFP/JENS KOEHLER
A 13 heures, le 2 juin 2007, le cortège s'est mis en branle en direction du port de Rostock, aux cris de "No G8".
 
Plus de 100 000 personnes sont attendues dans la ville allemande de Rostock, samedi 2 juin, pour la grande manifestation à ce jour pour protester contre le sommet du G8, qui doit se tenir du 6 au 8 juin à Heiligendamm, vingt-cinq kilomètres plus loin.

 Les manifestants contestent en justice le fait que la police les interdise de se rapprocher du village d'Heiligendamm, autour duquel une clôture de 12 kilomètres a été érigée. Certains comptent notamment bloquer des routes conduisant à ce village, et empêcher certaines délégations officielles de s'y rendre. Les anti-G8 dénoncent également le manque de légitimité de cette organisation, qu'ils accusent d'être un gouvernement officieux de la planète.

Le cortège, qui rassemble des groupes allant des communistes aux anarchistes en passant par des écologistes, se réunit actuellement autour de deux points de rencontre dans Rostock. Une marche est prévue dans le centre-ville, suivie de plusieurs discours et d'un concert en fin de journée. "Il n'y a aucun risque à venir", peut-on lire sur les sites des organisateurs. "Nous ferons une grande manifestation, colorée. Nous ne nous attendons pas à de problèmes  avec la police", poursuit la déclaration, qui précise néanmoins que "les actions des semaines à venir pourront être différentes".

ENTRE 13 000 ET 16 000 POLICIERS MOBILISÉS

La chancelière allemande Angela Merkel, qui craint que ne se déroule le même type de violences qui ont eu lieu, par le passé, en marges d'autres sommets du G8, a lancé des appels au calme. Entre 13 000 et 16 000 policiers sont mobilisés depuis le début de la semaine pour éviter tout débordement, ce qui représente la plus grande opération de police en Allemagne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Dans le principal quartier marchand de Rostock, des commerçants ont néanmoins travaillé très tard, vendredi, pour protéger les vitrines de leurs boutiques.

 La justice allemande a par ailleurs interdit une manifestation néonazie contre le sommet du G8 prévue samedi à Schwerin, dans le nord-est de l'Allemagne. La cour d'appel administrative de Greifswald a estimé que cette manifestation parallèle serait "un aimant pour des personnes violentes issus de la scène d'extrême gauche".

En conséquence, le parti néonazi NPD a appelé ses sympathisants à manifester spontanément dans d'autres villes, et notamment à Rostock. Selon Stefan Rochow, porte-parole du NPD, une partie des autocars affrétés par le parti en route pour Schwerin se dirigeait désormais vers Rostock.



Portfolio
En Allemagne, une clôture pour protéger les chefs d'Etat
LEMONDE.FR | 25.05.07 | 20h01   •  Mis à jour le 01.06.07 | 14h41
 
Violentes échauffourées en marge de la manifestation anti-G8 en Allemagne
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 02.06.07 | 16h00  •  Mis à jour le 02.06.07 | 17h48

En fin d'après-midi, le 2 juin 2007, des groupes autonomes ont pris à partie la police allemande, mobilisée en masse. | AFP/SEBASTIAN WILLNOW

 
 
En fin d'après-midi, le 2 juin 2007, des groupes autonomes ont pris à partie la police allemande, mobilisée en masse.

Des milliers d'altermondialistes, pacifistes ou écologistes ont manifesté, samedi 2 juin dans la ville allemande de Rostock, donnant le coup d'envoi à une semaine de protestation contre le sommet du G8, prévu du 6 au 8 juin dans la station balnéaire toute proche de Heiligendamm. Le défilé a rassemblé 25 000 personnes selon la police, 80 000 selon l'organisation Attac.

 En fin d'après-midi, des groupes autonomes ont pris à partie la police allemande, blessant une centaine de membres des forces de l'ordre. "Une petite fraction" des manifestants, selon les autorités, ont lancé des pierres, bouteilles et cocktails molotov sur les forces de l'ordre, qui ont alors chargé. Dès le départ, 2 000 manifestants, pour la plupart cagoulés et rassemblés dans un groupe intitulé "Schwarzer Block" (Bloc noir), avaient été repérés au milieu de la foule bariolée des manifestants. Entre 13 000 et 16 000 policiers sont mobilisés depuis le début de la semaine pour éviter tout débordement, soit la plus grande opération de police en Allemagne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Les protestataires, venus par autocars ou trains spéciaux de toute l'Allemagne mais également de l'étranger, se sont d'abord rassemblés dans le centre de la ville, où une quarantaine d'événements distincts – rassemblements, concerts, prises de paroles – sont programmés tout au long du week-end.

MANIFESTATION NÉO-NAZIE INTERDITE

A 13 heures, le cortège s'est mis en branle en direction du port de Rostock, aux cris de "No G8". "Des milliers de personnes sont venues aujourd'hui dire qu'elles n'attendent rien du G8. Ou pire, qu'elles n'en attendent rien de bon", a déclaré lors d'un point presse Werner Rätz, d'Attac Deutschland.

Dans les cortèges, les slogans dénonçaient pêle-mêle la pauvreté dans le Tiers Monde, les guerres ou le capitalisme : "Le monde n'est pas une marchandise", "Bush à Guantanamo", "pas de dialogue avec le capitalisme", "G8 = tueur de climat", proclamaient ainsi certaines banderoles.

A 70 kilomètres de Rostock, une autre manifestation contre le G8, organisée à Schwerin par le parti néo-nazi NPD, a finalement été interdite par la justice allemande.


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1 juin 2007 5 01 /06 /juin /2007 19:49
Exercices interactifs pour réviser et apprendre les  sciences économiques et sociales
pour le baccalauréat ES

 


 

Réviser tous les calculs statistiques au programme de terminale en SES : enregistrer le petit programme "statbase" sur votre ordinateur, puis double-cliquez sur son nom pour le lancer.

Chapitre introductif :
Exercices : mesurer la production utiliser le guide
mesurer le développement

Croissance intensive, croissance extensive

La croissance en France site EDUCNET-INSEE
statistiques : les notions de volume / valeur, les taux de croissance
Entraînement à la dissertation : 
la croissance favorise-t-elle toujours le développement durable ?

Progrès technique, investissement et capital : 
L'investissement en France site EDUCNET-INSEE

révisions (académie de Nice)
La demande influence l'investissement : le mécanisme de l'accélérateur (Nice. J.F. Freu)
Le schéma sur les effets des gains de productivité sur la croissance
Révisions : fiche "le progrès technique" réalisée par Stéphanie TE3
Révisions : fiche "la rentabilité" réalisée par Rémi TE3
QCM, lycée Sud-Médoc
Entraînements à la dissertation : 
Vous expliquerez en quoi l'investissement favorise la croissance économique

La baisse des taux d'intérêt suffit-elle a une reprise de l'investissement ? 

 

L'organisation du travail; travail et emploi
L'emploi et les structures sociales en France site EDUCNET-INSEE
révisions (académie de Nice)
Les différentes organisations du travail
Fiches-concepts : la division du travail réalisée par Rémi TE3

le chômage, réalisée par Cindy et Samia TE3
 Révisions sur la division du travail (site de Nice)
sur la notion de chômage (site de Nice)
révision complète (site de Nice)

quizz sur l'organisation du travail (besançon)
quizz sur la relation salaire-emploi (besançon)
 Entraînement à la dissertation :
Quels sont les effets de l'organisation du travail sur la croissance économique? 
La flexibilité peut-elle réduire le chômage ?

Les gains de productivité sont-ils toujours une menace pour l'emploi ?

Changement social et inégalités 
Lire les tables de mobilité sociale
Mesurer les inégalités
Exercices interactifs sur les inégalités en France
révisions (académie de Nice) 
Entraînement à la dissertation :
Dans quelle mesure y a-t-il moyennisation de la société française ?
Les inégalités sont-elles toujours incompatibles avec la démocratie ? 

 Les conflits sociaux
Des exercices sur brises
Révisions (académie de Nice)

Intégration et exclusion
Exercices interactifs sur la pauvreté en France
Révisions (académie de Nice) 
Entraînement à la dissertation : en quoi la dégradation du marché du travail depuis le début des années 1980 contribue-t-elle à modifier le système de protection sociale français ?

La mondialisation
Etude du commerce extérieur français (Education Nationale - INSEE)
Les termes de l'échange
révisions (académie de Nice)
Entraînement à la dissertation :
un pays développé doit-il s'interdire tout recours à des mesures protectionnistes ?
La mondialisation entraîne-t-elle une unification culturelle ?
 

L'Union Européenne et les contraintes des pouvoirs publics
Révisions de première : les politiques keynésiennes
Révisions (académie de Nice) 
Entraînement à la dissertation : La diminution de l'intervention de l' Etat est-elle une source de croissance économique ? 

 

Spécialité : test sur l'introduction au théories économiques classiques et néoclassiques
Exercice de révision sur Ricardo
 

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