Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 12:07
Pour le 1er mai, un nouveau code du travail pour les salariés
LEMONDE.FR avec AFP | 01.05.08 |

Pour la fête du travail, les salariés français héritent d'un nouveau code du travail qui entre en vigueur jeudi 1er mai. Mais la nouvelle bible des salariés et des chefs d'entreprise, censée être plus claire, continue de susciter la méfiance de certains syndicalistes.

La refonte du code du travail est le dernier acte d'un chantier titanesque lancé en 2005 par le ministère du travail, avec le concours d'experts, du Conseil d'Etat et des partenaires sociaux. Il s'agissait de rendre plus claire et plus cohérente la présentation de ce code résultant de la lente sédimentation des lois ou décrets adoptés au gré des alternances politiques et des luttes sociales.
 
DE 1891 ARTICLES À PLUS DE 3500

if ( undefined !== MIA.Pub.OAS.events ) { MIA.Pub.OAS.events["pubOAS_middle"] = "pubOAS_middle"; }

A l'arrivée, le code du travail passe de 1 891 articles à plus de 3 500, une petite révolution pour les praticiens réguliers de la législation, experts-comptables, DRH et élus du personnel, habitués à l'ancienne numérotation. Difficile cependant de faire l'économie d'un immense effort de formation : le ministère a déjà commencé à préparer ses quelque 1 500 inspecteurs du travail au changement.

Des dizaines, voire des centaines de renvois inexacts, ont été corrigés, des malfaçons et des termes désuets ont disparu, des dispositions obsolètes ont été expurgées. Le principe de ne pas modifier le droit existant a présidé à ce délicat exercice de réécriture.

DE L'IMPÉRATIF À L'INDICATIF

Alors, plus simple, le nouveau code ? Pas si sûr. La CGT, le syndicat le plus critique avec le Syndicat de la magistrature (SM) et celui des inspecteurs du travail (Snutef-FSU), estime que "loin de faciliter l'accès au droit, le nouveau code introduit des complexités supplémentaires". La CGT craint aussi que les choix opérés en matière de plan, de titre, de vocabulaire, de découpage ou de regroupement d'articles puissent inciter les juges à revenir sur des jurisprudences favorables aux salariés.

Parmi les grandes critiques adressées à ce nouveau code, certains se plaignent que les formules impératives aient été mises à l'indicatif. En droit cela ne change rien mais, s'interroge la CGT, "quand vous lisez 'en cas de licenciement, l'employeur remet un certificat de travail', est-ce que vous comprenez qu'il s'agit d'une obligation stricte ?" Autre grief majeur, le déclassement de quelque 500 dispositions législatives en partie réglementaire, ce qui les rend modifiables par simple décret.

Les faits
 
La CFDT, la CGT et FO entendent mettre en avant ces deux thèmes dans les défilés de la fête du travail, manifestations que les syndicats abordent comme une répétition de celles du 15 et 22 mai.
 

Partager cet article
Repost0
1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 12:01
Thèmes : Bolivie | Retraites

jeudi 14 février 2008
En Bolivie, Evo Morales instaure une rente universelle dès 60 ans.

PEREZ Benito

 

Depuis le 1er février, tous les aînés reçoivent une allocation équivalant à deux cinquièmes du salaire minimum. Une mesure financée grâce à un impôt sur les hydrocarbures.


Le Courrier, mardi 12 Février 2008

 

Pourtant au coeur de la cosmovision indienne, la vénération des anciens n’avait pas encore trouvé sa traduction institutionnelle : jusqu’au 1er février dernier, à peine un aîné sur cinq touchait une retraite en Bolivie. C’est dire si le lancement en grande pompe, ce jour-là, de la « Rente vieillesse universelle Dignité », marque une étape symbolique et décisive pour le gouvernement du leader aymara Evo Morales, en place depuis tout juste deux ans.

Puisé pour grande part dans les recettes pétrolières, ce revenu de 20 à 30 francs mensuels (2/5 du salaire minimum) fait partie d’une série de mesures visant à réduire de moitié le nombre de Boliviens vivant sous le seuil de l’extrême pauvreté. Formellement, la Rente Dignité vient remplacer le Bonosol, une allocation moins étendue et moins dotée, que l’ancien président Gonzalo Sanchez de Lozada avait financée par la vente des entreprises publiques, au moment où il liquidait le système de retraite par répartition.

L’an dernier, un rapport gouvernemental avait annoncé le prochain assèchement du Bonosol. D’où le projet de Rente Dignité, adoptée finalement en novembre 2007, malgré l’opposition farouche de la droite. Selon les estimations de La Paz, près de 600 000 aînés devraient toucher en 2008 les 2400 bolivianos (bs) destinés annuellement aux Boliviens de plus de 60 ans ne disposant d’aucune autre allocation (1800 bs pour ceux qui touchent déjà une rente). « La Rente Dignité est un acte de justice envers les employés domestiques, les chauffeurs de taxis, les mères au foyer, les mineurs, les paysans, tous ceux qui font la richesse du pays mais qui n’ont jamais droit à rien », a proclamé Evo Morales, en référence aux « indépendants » ou informels, qui constituent l’immense majorité des travailleurs boliviens mais n’ont pas accès aux retraites par capitalisation instaurées dans les années 1990 par Sanchez de Lozada.

En 2008, la Rente Dignité redistribuera quelque 250 millions de francs, puisés principalement dans la caisse de l’Impôt direct sur les hydrocarbures (IDH), dont près du tiers lui est désormais affecté. Avec l’allocation éducative Juancito Pinto introduite en 2006 et les politiques d’encouragement à la petite production, la Rente Dignité constitue l’un des trois piliers de la lutte contre la pauvreté monétaire engagée par le gouvernement.

Actuellement, plus de trois Boliviens sur cinq vivent avec moins de 2 dollars par jour, 37% ne disposant même que de moins de 1 dollar. Un taux d’« extrême pauvreté » que La Paz entend ramener sous les 20% d’ici sept ans.

Hautement symbolique et populaire, la retraite universelle à 60 ans représente un pari aussi indispensable qu’audacieux pour un gouvernement confronté à une forte inflation et à une croissance économique bloquée à 4%. Or Evo Morales, qui a vu sa cote de popularité s’éroder, va au-devant d’une année 2008 cruciale, avec l’organisation d’un scrutin sur son projet-phare de nouvelle Constitution et peut-être la tenue d’un référendum révocatoire. Le risque, en revanche, est de voir encore s’envenimer les rapports entre l’Etat central et les régions. Car, de fait, l’allocation vieillesse, telle qu’adoptée par le Parlement bolivien, est ponctionnée pour moitié sur la cassette des communes et des neuf départements. Instauré en 2005 après d’importantes mobilisations sociales mais avant la victoire de Morales, l’IDH avait en effet été orienté par le pouvoir chancelant de l’époque au renforcement des régions contre l’Etat central. Ulcérées par cette ponction, sept des neuf provinces boliviennes ont menacé le gouvernement de « mesures de lutte » et lui ont donné jusqu’au 13 février pour revenir en arrière et trouver un autre financement à la rente. De quoi conforter les dirigeants des riches départements de Tarija et Santa Cruz dans leur stratégie de confrontation en vue de l’autodétermination.

Benito Perez

www.lecourrier.ch

Partager cet article
Repost0
29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 13:12
http://www.lepoint.fr/content/system/media/2/20080418/2008-04-18T084336Z_01_NOOTR_RTRIDSP_2_OFRTP-ALIMENTATION-FMI-STRAUSS-KAHN-BIOCARBURANTS.jpg
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, veut mobiliser les chefs d'Etat, les organisations internationales, le secteur privé et les ONG autour d'un plan global contre la faim. Il a annoncé, mardi, la création d'une cellule de crise pour répondre au défi alimentaire.
Lundi 28 avril, dans la banlieue de Manille, un organisme gouvernemental a procédé à une distribution de sacs de riz. | AP/AARON FAVILA
 

La hausse des besoins alimentaires attire les investisseurs

La hausse des besoins alimentaires atteint les investisseurs | Le Monde
 
Partager cet article
Repost0
23 avril 2008 3 23 /04 /avril /2008 15:49

Les pieds sur terre
par Sonia Kronlund
du lundi au vendredi de 13h30 à 14h

Pieds sur terre (les)


@ contact
présentation aujourd'hui à venir archives



Ecoutez

Podcast







émission du mercredi 23 avril 2008
La manif des ni pauvres ni soumis




La marche du samedi 29 mars 2008

Visualiser l'album

La marche du samedi 29 mars 2008

Premières photos de la marche du samedi 29 mars 2008 du mouvement Ni pauvre, ni soumis.

  • Ils sont handicapés, ne peuvent plus travailler, et sont condamnés à vivre sous le seuil de pauvreté. Alors samedi 29 mars, ils sont venus de toute la France pour manifester entre République et Bastille. En fauteuil ou en canne, ils étaient environ 30 000 dans les rues de Paris pour réclamer un peu plus d'argent et de reconnaissance.

    Un reportage de Charlotte Bienaimé
    Réalisation : Marie-Laure Ciboulet

Pacte de soutien Ni Pauvre Ni Soumis

Lire le pacte | Signer le pacte | Voir les signataires

Pacte de soutien Ni Pauvre Ni Soumis

La situation est grave : des centaines de milliers de personnes en situation de handicap, atteintes de maladie invalidante ou victimes d'accident du travail, qui ne peuvent pas ou plus travailler, sont condamnées à vivre toute leur vie sous le seuil de pauvreté.
Le mouvement « Ni pauvre, ni soumis » revendique, pour ces personnes, un revenu d'existence décent, c'est-à-dire un revenu personnel égal au montant du Smic brut pour les personnes qui ne peuvent pas ou plus travailler.

Parce qu'entre handicap, maladie et pauvreté, il y a un intrus que l'on peut supprimer tout de suite ;

Parce que la valeur « travail » ne peut concerner que celles et ceux qui peuvent effectivement travailler ;

Parce que les personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidante sont citoyennes à part entière et ne peuvent plus accepter l'assistanat ;

Parce qu'un projet de société qui ne permet pas à chacun de pouvoir formuler et mettre en œuvre ses projets n'est que le projet d'UNE société, dont à l'évidence de nombreuses personnes en situation de handicap ou atteintes d'une maladie invalidante sont exclues ;

Parce que soutenir « Ni pauvre ni soumis », c'est faire en sorte que le projet de société qui nous est proposé change profondément pour prendre en compte l'ensemble des citoyens ;

Parce que soutenir « Ni pauvre ni soumis », c'est faire en sorte que les valeurs de solidarité, de participation, de non-discrimination, de respect et de dignité cessent d'être des mots dans le discours de nos politiques ;

Parce que les valeurs qui nous sont communes et ce qui nous unit est bien plus fort que ce qui nous distingue ;

Je signe le pacte de soutien au mouvement « Ni pauvre, ni soumis » !

Toutes les signatures accompagnées du pacte seront remises à l'Elysée le 29 mars 2008 à la suite de la marche citoyenne et apolitique, par une délégation de personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidante.

Lire le pacte | Signer le pacte | Voir les signataires

Partager cet article
Repost0
15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 18:23
Le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, le 6 septembre 2007. | AP/BERND KAMMERER
Organisation et fonctionnement de la BCE
Partager cet article
Repost0
15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 18:21
Dix ans de chocs sur les places boursières | Le Monde
Partager cet article
Repost0
15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 18:20
Une diminution constante du nombre d'heures travaillées | Le Monde
Partager cet article
Repost0
15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 18:19
La croissance française comparée à d'autres pays de la zone euro | Le Monde.fr
Partager cet article
Repost0
15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 18:17
 | Le Monde
Partager cet article
Repost0
15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 18:13

Le Yuan a atteint le seuil d'un dollar pour 7 yuans, le 10 avril. Une appréciation de la monnaie chinoise qui peut être gênante pour les exportations chinoises vers l'Amérique. | REUTERS/SEAN YONG

Le Yuan a atteint le seuil d'un dollar pour 7 yuans, le 10 avril. Une appréciation de la monnaie chinoise qui peut être gênante pour les exportations chinoises vers l'Amérique.

LE MONDE | 15.04.08 |

Les pythagoriciens de la Grèce antique considéraient le chiffre 7 comme le symbole d'un équilibre parfait. Et voilà que la devise chinoise dépasse le seuil de 7 yuans pour un dollar. Or, ni Pékin ni Washington n'ont l'air de penser, comme les philosophes anciens, qu'il a atteint là un niveau idéal.

Pourtant, l'accélération de l'appréciation de la devise chinoise (+ 4,5 % au cours des trois derniers mois, à comparer avec les 7 % de l'ensemble de l'année 2007) semblait correspondre aux souhaits des uns et des autres. Elle pouvait notamment contribuer à la réduction de l'énorme surplus commercial de la Chine avec les Etats-Unis et calmer la grogne des politiciens américains avant les Jeux de Pékin.

Toutefois, une telle revalorisation du yuan ne témoigne pas seulement des progrès économiques accomplis par la Chine ou de l'existence d'une manoeuvre de géopolitique. Elle signe aussi la fin d'une stratégie de long terme qui ne fonctionne plus et qui tendait à maintenir une monnaie à de faibles niveaux.

Certes, pendant des années, le taux de change fixe, puis lentement croissant, du yuan face au dollar a permis aux industriels chinois de prospérer. Et la compétitivité des industries exportatrices a créé des centaines de millions d'emplois. Mais plus le pays s'enrichissait, plus sa monnaie était sous-évaluée. Il devenait difficile d'empêcher le yuan de s'apprécier face au billet vert. La Chine a alors émis de vastes quantités de monnaie nationale pour racheter les dollars des exportations. Et ces nouveaux yuans tirent aujourd'hui les prix vers le haut - l'inflation en Chine est proche de 9 %.

DILEMME

Pékin est face à un dilemme. Une inflation incontrôlée pourrait provoquer de l'agitation sociale. Une hausse par étapes du yuan tirerait, elle, l'inflation vers le bas, mais pourrait faire croître le chômage à des niveaux dangereux. Les Etats-Unis connaissent une situation analogue. Une hausse rapide du yuan ajouterait aux pressions inflationnistes déjà significatives et présenterait d'autres effets indésirables, notamment d'encourager d'autres pays dont les monnaies sont indexées au dollar à les réévaluer.

Dans la théorie pythagoricienne, le chiffre 7 exprimait l'harmonie des sphères. Pour le yuan, il doit plutôt être perçu comme un signe de future discorde.


 

Chine
Chef de l'Etat : Hu Jintao
Premier ministre : Wen Jiabao
Capitale : Pékin
Superficie : 9 584 000 km2
Population (hab.) : 1 320,6 millions
Densité : 137 hab./km2
Croissance (2007-FMI) : 11,5 %
Chômage (2007-CIA) : 4% en milieu urbain, supérieur en milieu rural
Monnaie : renminbi yuan (0,0917460 €)

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents

Liens