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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 16:32

L'Assemblée nationale, lundi 12 novembre 2012.

Le Monde.fr avec AFP | 14.12.2012 à 12h32 •

Le premier projet de budget du quinquennat Hollande, qui prévoit 24 milliards d'euros de hausses d'impôt partagées entre ménages et entreprises ainsi que 10 milliards d'économies dans les dépenses, a été adopté vendredi 14 décembre en deuxième lecture à l'Assemblée nationale.

Lire : Le Sénat rejette le projet de budget 2013

Outre les socialistes, les écologistes et les radicaux de gauche avaient annoncé qu'ils voteraient ce projet de loi de finances pour 2013, tandis que les élus des groupes UMP et Rassemblement-UMP mais aussi du groupe UDI de Jean-Louis Borloo étaient contre. Les députés du Front de gauche, qui s'étaient abstenus en première lecture, n'étaient pas présents au moment du vote.

Ce projet de budget, a plaidé Pierre-Alain Muet (PS), "représente une réduction historique du déficit de 30 milliards d'euros sans peser sur la demande". Ce, a-t-il ajouté, "grâce à des choix sélectifs de réduction des dépenses et à une fiscalité qui, pour les entreprises, supprime essentiellement des niches injustes et inefficaces et pour les ménages effectue une réforme fondamentale faisant que les revenus du capital seront enfin taxés comme les revenus du travail".

Quant à l'écologiste Eric Alauzet, il a aussi pointé que la majorité gouvernementale était engagée dans "le redressement des comptes publics et la justice fiscale", mais réaffirmé être "toujours en attente d'un travail approfondi en commun sur la fiscalité écologique". S'il s'est dit conscient qu'"un ajustement est nécessaire pour retrouver dans la durée l'équilibre des finances publiques", Guillaume Larrivé (UMP) a estimé que "ce ne doit pas passer par un choc fiscal récessif mais par une réduction structurelle des dépenses publiques".

Le sort du Crédit immobilier de France (CIF) a alimenté une partie des ultimes discussions sur ce texte. Mais les plus vifs et longs échanges ont porté sur les relations financières entre l'Etat et les collectivités locales, ainsi que sur la solidarité des collectivités les plus riches avec les plus pauvres, le rapporteur général du budget, Christian Eckert (PS), ne cachant pas son énervement face à de nouveaux changements des règles et aux demandes des élus franciliens.

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